5.
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Appartement de Seishiro< - - -]
Fuuma décida finalement de rentrer à la boutique, après tout l'homme qui lui avait indiqué la rue de derrière n'avait aucune raison de lui mentir mais le client devait déjà être en train de s'énerver sur un pauvre responsable.
* Si il me fait ne serait-ce qu'une remarque désobligeante je le dégomme *
Il arriva alors et gara le scooter en exprimant un grand soulagement.
* Enfin débarrassé de ce truc * Se dit-il.
Il entra alors par la porte de service mais son patron n'était pas là à l'attendre, étrangement Fuuma aurait peut-être préféré qu'il soit présent dès son arrivée pour qu'il lui fasse son sermon et que tout cela termine enfin.
Il décida alors d'aller remettre son tablier de travail et reprendre son poste.
Mais malheureusement pour lui le petit chef arriva lorsqu'il enfilé son tablier, celui-ci apparemment excédé, Fuuma se dit qu'il allait passer un mauvais quart d'heure.
- Mono ! Je viens d'avoir ton client au téléphone ! Tu ne lui a pas remis sa commande à temps et il était très en colère, j'aurais réagis de la même façon si l'on s'était joué de moi comme ça !
* Je ne m'en serais pas douté* Pensa t-il ironiquement.
- Tu va me faire le plaisir de reprendre ton véhicule et tu va lui remettre sa commande et ceci avec en dédommagement !
Le chef d'entreprise sortit alors une carte de réduction sur laquelle était seulement visible, en grand, trente pourcent. Son patron était très pingre et il n'allait tout de même pas offrir directement quelque chose au client.
Mais Fuuma ne l'entendait pas de cette oreille, les << pétages de plomb >> de son patron commençaient sérieusement à l'agacer et il décida finalement de démissionner.
Il arrêta alors de se mettre en tenue et roulant en boule son tablier avança vers son << boss >> lui plaquant le long morceau de tissu sur le torse et dit.
- Va donc la faire toi même ta commande.
Le patron ne su pas quoi dire et il fut également choqué, en effet Fuuma avait fait preuve d'une attitude des plus glaciales en prononçant ces paroles et il n'avait guère envie de le lui faire répéter.
Fuuma alla alors dans le bureau de son patron sans aucune opposition de la part de celui-ci, il chercha dans un tiroir et en sortit une enveloppe.
- Je prend quand même mon salaire, mon mois de travail se terminer aujourd'hui même.
Il se dirigea alors vers la porte de sortie et, tenant ses affaires d'une main, envoya les clefs du scooter derrière lui pour que l'homme qui fut il y a encore quelques minutes son patron les rattrapent .
- Faites attention sur la route.
Un léger sourire se dessina sur son visage lorsqu'il prononça cette phrase et il s'en alla, prenant son vélo pour rentrer chez lui.
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Appartement de Fuuma]
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